Discours - conférencier : M. Stephen Poloz, vice-président et économiste en chef, Exportation et Développement Canada (EDC) Parlons exportations

Stephen S. Poloz
Premier vice-président et économiste en chef


Le 12 mai 2005
 


Vers une montée de la productivité *

Les Canadiens ont développé tout un complexe d'infériorité à l'égard de la productivité, mais cela n'a rien d'étonnant : habituellement, lorsque nous parlons de performance de la productivité, nous utilisons des mots tels « morosité », voire « lamentable », au moment où tout le monde sait que les É.-U. réalisent des « miracles en matière de productivité ». Comment soutenir la concurrence avec ce pays?

C'est vrai, la faible croissance du Canada à ce chapitre a sérieusement terni une performance économique autrement irréprochable. Mais tout cela est sur le point de changer.

Les conditions sont propices à un gain notable de la productivité canadienne au cours des deux prochaines années. Bien que présentes antérieurement, ces conditions ont rarement été toutes réunies comme c'est le cas aujourd'hui. On en distingue quatre : 

Premièrement, l'économie mondiale ne s'est jamais aussi bien portée depuis au moins huit ans. Le Canada compte énormément sur la santé de l'économie mondiale pour assurer sa prospérité. Les exportateurs canadiens éprouvent des difficultés depuis des années, précisément à cause des crises économiques incessantes dans le monde. Mais l'économie a entièrement recouvré sa santé.

Selon l'analyse par pays et par secteur industriel réalisée par EDC, le rythme de croissance de l'économie mondiale dépassera le taux tendanciel pendant deux autres années, une augmentation marquée par rapport à nos prévisions d'il y a six mois. Comparativement au point de surchauffe de 5 % atteint en 2004, une croissance modérée (quoique supérieure à la tendance) est prévue, de 4,2 % en 2005, et de 4,1 % en 2006. Ce scénario constituera une base solide pour les exportations canadiennes, qui devraient progresser d'environ 3 % au cours de chacune de ces deux années, un léger recul par rapport à 2004 mais une croissance relativement positive cependant, car seuls quelques secteurs sont en phase de ralentissement.

Deuxièmement, le Canada peut s'appuyer sur de bons fondamentaux sur le plan intérieur. Les entreprises enregistrent une croissance convenable de leurs activités intérieures et extérieures. En conséquence, nous prévoyons une croissance de 2,4 % en 2005 et de 2,9 % en 2006.

L'expansion de 2004 a permis à un grand nombre d'entreprises de réactiver leur capacité sous‑exploitée pour pouvoir amorcer une croissance de la productivité. Si le Canada a obtenu dans l'ensemble une très faible croissance de productivité en 2004, le secteur manufacturier a cependant accru la sienne de 4,6 %, faisant passer son taux d'utilisation de la capacité de production de 81,7 % à 88,5 %, soit à son potentiel maximal. En d'autres mots, la croissance additionnelle que nous prévoyons pour 2005-2006 exigera des investissements dans de nouvelles unités de production, plus modernes et plus efficientes, pour améliorer la productivité.

Et, troisièmement, il ne manque pas d'argent pour des investissements dans de nouvelles capacités ou pour moderniser les équipements. La rentabilité s'est considérablement améliorée l'an dernier et les bénéfices ont bondi de 40 % dans le seul secteur manufacturier. Les coûts d'emprunt sont, et devraient probablement rester, très faibles.

Quatrièmement, à son niveau actuel, le huard procure un pouvoir d'achat appréciable sur les marchés internationaux et réduit le coût des investissements. L'impact haussier de ce facteur sur la productivité comporte deux dimensions.

La première est intérieure – La majeure partie de la machinerie canadienne est importée. En conséquence, un huard fort réduit le coût de ces achats. Les récents sondages indiquent que la valeur totale des intentions d'investissement pour 2005 a atteint le niveau record de 100 G$.

La seconde est extérieure – Il est beaucoup plus facile d'investir dans les pays étrangers pour profiter des produits bon marché lorsque le huard est fort. Les exportateurs canadiens peuvent ainsi offrir de meilleurs prix à leurs clients et par conséquent accroître leurs ventes et leurs bénéfices. De plus, le fait que les secteurs à faible productivité impartissent leurs opérations à l'étranger accroît du même coup leur productivité au Canada.

Les entreprises canadiennes ont investi près de 60 G$ à l'étranger en 2004 et elles en investiront probablement autant en 2005 et 2006. Ces investissements devraient sérieusement stimuler la productivité canadienne.

Des données démontrent clairement que l'investissement à l'étranger est à l'origine de la « miraculeuse productivité » du secteur manufacturier américain. Plus de la moitié de toutes les importations américaines actuelles proviennent d'échanges intra-entreprise dans les multinationales. En mondialisant ainsi leurs opérations, les entreprises peuvent maximiser la spécialisation et l'efficience de chaque aspect de leurs activités. Les entreprises américaines se sont mondialisées tous azimuts entre 1998 et 2002, quand le billet vert était très fort. À l'inverse, les entreprises canadiennes ne l'ont pas fait parce que le huard était faible et rendait prohibitif le coût de tels investissements.

Le moment est propice pour réactiver ces plans. Dans la plupart des cas, ces investissements se feront dans les pays en développement, où les coûts de production sont très faibles. Heureusement, ces pays se retrouvent dans une conjoncture extrêmement favorable, la meilleure depuis huit ans. Ils connaissent une croissance rapide et investissent massivement dans de nouvelles infrastructures. Tout en restant élevés, les risques politiques diminuent dans un grand nombre de marchés clés.

Les investissements de capitaux étrangers ont déjà fait un retour sur les pays en développement, après être restés longtemps cachés dans les obligations du Trésor américain. C'est pour cela que le billet vert, qui a caracolé vers des sommets historiques pendant les crises internationales de 1997 à 2001, est redescendu à des niveaux plus raisonnables. Ce déclin illustre non pas une perte de confiance à l'égard des États-Unis, mais plutôt un retour à la confiance dans le reste du monde. Les capitaux mondiaux devraient continuer d'affluer au cours des deux prochaines années et les entreprises canadiennes seront de la partie.

Nos entreprises sont donc bien positionnées pour profiter d'une économie mondiale solide, de bons fondamentaux intérieurs, de faibles coûts de financement et d'un huard fort pour élever leur productivité à un autre niveau. En fait, nous estimons qu'elles vont de plus en plus avoir recours au commerce international comme outil d'approvisionnement, qui augmentera l'efficience au lieu d'être une simple voie de distribution pour les ventes finales.

Un message positif sans doute, et peut-être à l'opposé de tout ce que vous avez entendu ou ressenti dans le monde des affaires. On dit en effet que l'économie mondiale ralentit, que les cours élevés du brut et l'alourdissement de la dette sont en train d'étouffer la croissance économique, que l'inflation et les taux d'intérêt sont en hausse et que le billet vert fait face à son propre effondrement. Tout cela semble présager de graves difficultés pour les entreprises exportatrices canadiennes, car nous devons comprendre les raisons à l'origine de cette évolution inquiétante et les conséquences potentielles qui en découlent pour nous.

Commençons par le ralentissement mondial. Il est vrai que nous assistons à un ralentissement important de la croissance économique mondiale. Nous l'avions prévu l'an dernier dans nos prévisions intitulées « Marée haute ». L'économie mondiale dépasse presque toujours sa tendance à long terme lorsqu'elle reprend du poil de la bête après une période d'essoufflement et qu'on assiste à une croissance synchronisée dans de nombreux pays, comme ce fut le cas en 2004. La croissance de 5 % enregistrée l'année dernière n'était tout simplement pas soutenable sans provoquer de l'inflation et une poussée importante des taux d'intérêt.

Ainsi, la modération que nous constatons actuellement constitue un développement très sain. Bien entendu, pour une entreprise donnée, cela peut simplement ressembler à un ralentissement des affaires, ce qui est inquiétant en soi. Mais en réalité, la partie la plus excitante du cycle économique est déjà passée. Dorénavant, la croissance sera plus lente, les risques-crédits plus élevés et les cotes des entreprises, abaissées. Nos prévisions de l'automne dernier sous le thème « Ni trop chaud, ni trop froid » décrivaient assez bien ce que nous entrevoyons pour 2005.

Les signes de ralentissement se manifestent presque partout. L'économie américaine passe d'une croissance de 4,4 % en 2004 à 3,5 % cette année, le Mexique de 4,4 % à 3,7 %, le Canada de 2,8 % à 2,4 %. Le Japon est, quant à lui, passé de 2,6 % à 1,3 % et la Chine, de 9,5 % à 8,6 %. Le ralentissement est aussi notable au R.-U., mais pas autant en Europe continentale. L'Europe centrale et orientale est passée de 7,3 % à 5,6 %, menée par la Russie. L'Amérique du Sud est en train de ralentir aussi, de 6,2 % à 4,3 %. En fait, les seules économies qui s'accélèrent sont celles du Moyen-Orient et de l'Afrique.

Cette modération de la demande mondiale a des conséquences prévisibles sur les marchés des ressources naturelles. Les cours des métaux ont commencé à se contracter et nous nous attendons, à de rares exceptions près, à ce qu'ils déclinent un peu partout en 2006. Les cours du bois d'œuvre vont se replier aussi. Les pâtes et papiers vont probablement connaître une légère expansion, parce que ce sont toujours les derniers produits de base dont les cours augmentent pendant une reprise mondiale.

Les cours du pétrole sont, de toute évidence, beaucoup plus élevés que nous nous y attendions l'année dernière. Il semble que nous devons reconnaître que nous sommes désormais dans une ère de cours élevé, même si tout cela est difficilement conciliable avec les lois de l'offre et de la demande. Les cours du brut aujourd'hui comprennent certainement une prime de risque, mais au cours des deux dernières années, nous avons eu des guerres, des ouragans et d'autres perturbations sans que l'utilisateur final de pétrole n'en souffre. Le système fonctionne et la prime de risque devrait s'estomper avec le temps.

En outre, la croissance économique mondiale est en recul et l'USD se stabilise. Cette situation pourrait faire baisser les cours du brut aux alentours de 45 $ cette année, puis de 38 $ l'année prochaine. Même à ces niveaux, nous nous attendons à un bond des investissements par les fournisseurs tandis que les consommateurs devraient diminuer d'autres dépenses pour payer leur carburant. Néanmoins, comme nous avons pu le remarquer en 2004, les conséquences des cours élevés du brut sont beaucoup moins importantes de nos jours qu'auparavant – le monde entier utilise environ un tiers de pétrole de moins par dollar de PIB qu'il y a 20 ans.

La croissance que nous connaissons actuellement a testé les limites des capacités de production existantes dans le monde entier et les banques centrales surveillent de près les pressions inflationnistes. Les taux d'intérêt sont en général en hausse partout pour prévenir toute poussée inflationniste. Étant donné que la croissance économique ralentit déjà, il y a tout lieu de croire que cette stratégie va fonctionner. En outre, les forces de la mondialisation continuent de juguler l'inflation dans le secteur des marchandises – en fait, les forces déflationnistes sont encore très actives dans beaucoup de secteurs.

Au cours des 12 prochains mois, les É.-U. devraient hausser leurs taux d'intérêt de 75 à 100 points de base, alors qu'ils augmenteront vraisemblablement moins au Canada. Les marchés obligataires devraient être très peu frappés dans ce contexte, mais nous nous attendons à un certain élargissement de l'écart des taux d'intérêt des marchés en développement à mesure que la croissance économique reprend un rythme moins rapide et plus soutenable, tout comme les flux mondiaux de capitaux.

En effet, le flot d'argent s'est presque entièrement normalisé partout dans le monde au cours des mois passés. Les principaux événements économiques de ces dernières années peuvent pratiquement tous être reliés au flux monétaire. Vous vous souvenez que les années 1990 devaient être la décennie de l'Asie? C'est ainsi que le flux d'investissement a été d'une telle ampleur dans cette région qu'il s'est formé une bulle, et que l'argent est reparti dès les premiers signes de problèmes, ce qui a entraîné la crise asiatique en 1997. Le même scénario s'est produit en Russie en 1998, puis en Amérique latine l'année suivante. L'économie mondiale a ralenti dans le sillage de ces crises, principalement parce que tout l'argent est reparti en lieu sûr, aux É.-U. Chacune de ces vagues monétaires a poussé le billet vert à la hausse.

En 2002, l'économie mondiale a amorcé une reprise et le flux monétaire vers les pays en développement a recommencé dès l'année suivante. En 2004, tout était revenu à la normale : les marchés boursiers de ces pays se sont appréciés, les écarts des taux d'intérêt se sont nettement rétrécis et, bien entendu, l'USD lui aussi s'est déprécié. Ce processus s'est probablement quelque peu emballé l'an dernier, mais dans les premiers mois de 2005, les écarts des taux d'intérêt des pays en développement se sont quelque peu élargis et l'USD légèrement raffermi, car les investisseurs retrouvent le juste équilibre entre risque et rendement.

À notre avis, la débâcle de l'USD, si on peut l'appeler ainsi, est chose du passé. Les risques sont revenus à la normale et les flux de capitaux mondiaux ont retrouvé leur équilibre. Ceux qui croient encore que le billet vert doit se déprécier davantage craignent l'énorme déficit commercial américain. Cependant, comme nous le soutenons depuis un an, ce déficit qui nous angoisse tant ne reflète tout simplement plus la réalité contemporaine. Aujourd'hui, l'économie américaine rayonne bien au-delà de son territoire. Au moins la moitié du déficit de notre voisin est imputable à des multinationales qui elles-mêmes font des affaires partout dans le monde. Les outils traditionnels dont usent les économistes pour comprendre les flux de capitaux internationaux se fondent encore sur les limites géographiques, mais aujourd'hui, les affaires ne connaissent plus de frontières. À notre avis, le déficit américain ne représente un danger ni pour le monde,ni pour le billet vert.

Qu'en est-il du dollar canadien? La baisse du huard autour de 0,62 USD n'était que la conséquence de l'ascension de l'USD pendant une période de crises, puis sa remontée aux environs de 0,75 USD en 2003 illustrait l'assainissement de l'économie mondiale. Cependant, le bond plutôt anormal au-dessus de 0,80 USD participait d'une croissance économique mondiale au-dessus de la normale ainsi que de la poussée des cours des produits énergétiques et non énergétiques.

Les prévisions qui voient le huard à 0,90 USD ou à la parité avec le billet vert partent de l'hypothèse que l'USD va encore se déprécier fortement. Lorsqu'on fait abstraction de cette éventualité, les fondamentaux conventionnels qui sous-tendent le huard reprennent leurs droits. À la lumière du repli actuel des cours des produits de base, de la baisse probable des cours du brut et compte tenu du fait que les taux d'intérêt américains sont supérieurs à ceux du Canada, le huard devrait se déprécier et non pas s'apprécier. Nous estimons sa valeur moyenne à 0,77‑0,79 USD au cours des 12 prochains mois. À plus long terme, l'amélioration de la productivité pendant un certain nombre d'années pourrait amener notre dollar à s'apprécier, mais très lentement.

Tels sont les éléments dont nous avons besoin pour nos prévisions sur les exportations canadiennes au cours des deux prochaines années. Nous prévoyons ainsi une croissance de 3 % environ des volumes d'exportations en 2005 et 2006, performance qui, sans être éclatante, reste tout de même positive. La croissance annuelle des recettes d'exportations qui en résultera sera de 4 % en 2005 et sera nulle en 2006, en raison du recul probable des cours de nombreuses exportations de ressources naturelles.

Sur le plan géographique, nous nous attendons à une croissance des exportations principalement sur les marchés en développement. Par exemple, en 2005, elles progresseront de 8 à 10 % en moyenne, après avoir connu une bonne année en 2004, tandis que celles destinées aux É.-U. n'augmenteront que de 3 %. En 2004, nos exportations vers la Chine ont bondi de 50 %, vers le Mexique et le Moyen‑Orient, de 33 %, vers la Russie et l'Amérique du Sud, de 25 % et vers l'Inde, de 12 %. En 2005, nous prévoyons une croissance à deux chiffres de nos exportations vers la plupart de ces régions, et même de 4 % vers l'Afrique.

Au niveau sectoriel, la croissance va se concentrer sur la machinerie, l'équipement et le secteur des services parce que la croissance mondiale passe des dépenses de consommation à l'investissement et aux dépenses d'infrastructures. Par exemple, les exportations d'équipement de technologie de pointe ont grimpé de 8 % l'année dernière et nous nous attendons à une progression de 6 % en 2005. Pour les équipements de télécommunications, la hausse de 11 % en 2004 devrait être de 7 % cette année. Le secteur des ressources continuera de bien performer parce que le repli des cours ne se répercutera pas sur les recettes avant le deuxième semestre. Celui des services maintiendra le cap avec une prévision de croissance de 6 % en 2005 et de 5 % en 2006. Les secteurs moins performants seront l'aéronautique, les biens de consommation, les véhicules à moteur et la foresterie, qui est surtout frappée par la baisse des exportations de bois d'œuvre.

Ces prévisions pourraient, bien entendu, ne pas se réaliser pour une foule de raisons. Le monde n'est pas parfait, loin s'en faut. Le ralentissement a mis plus de temps que nous le croyions l'année dernière, ce qui accroît le risque de voir un cycle de taux d'intérêt plus prononcé. Le déficit budgétaire américain, qui suscite beaucoup de débats, pourrait contribuer à une hausse des taux d'intérêt, même si nous n'y croyons pas vraiment. Nous pourrions assister à une flambée des cours du brut, bien sûr. Une telle conjoncture pourrait accentuer la volatilité des taux de change. Les entreprises devraient faire leur possible pour élaborer des plans d'urgence au cas où un de ces risques se matérialise.

Conclusion? Le monde n'est pas parfait, mais il se porte mieux qu'il ne l'a fait depuis plusieurs années. Notre commerce international a retrouvé la voie de la croissance après trois ans de déclin, alors que le monde avait du mal à amorcer la reprise. La croissance des échanges résultera de plus en plus de nos efforts à utiliser le commerce international comme moyen d'approvisionnement plutôt que d'accroissement des ventes. À EDC, nous l'appelons commerce intégré parce qu'il réunit les ventes à l'exportation traditionnelles et l'investissement à l'étranger dans une seule stratégie d'affaires, dont découlera une productivité et une concurrence internationale accrues. Vu le contexte mondial continuellement risqué, les décisions d'investissement nécessaires pour générer ces améliorations de productivité seront difficiles à prendre. En cela, je vous souhaite bonne chance!


Exportation et développement Canada, 151 O'Connor, Ottawa, K1A 1K3; spoloz@edc.ca. Notes préparées pour une allocution dans le cadre de la tournée annuelle transcanadienne, printemps 2005, de « Parlons exportations ». Veuillez vérifier par rapport à la copie imprimée. Les points de vue exprimés dans ce document n'engagent que l'auteur et ne reflètent pas nécessairement ceux d'Exportation et développement Canada.

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