L’internationalisation : levier de votre croissance

Le 29 mai dernier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et Investissement Québec tenaient un Forum stratégique sur l’internationalisation des entreprises.

Cette matinée a rassemblé de nombreux acteurs de l’écosystème d’aide à l’exportation venus partager les meilleures stratégies pour se démarquer sur les marchés internationaux ainsi que pour cibler les marchés les plus stratégiques. Le rendez-vous, qui en était à sa cinquième édition, a rassemblé près de 300 personnes et s’est déroulé avec la participation de Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval. Retour sur les moments marquants.



«  Cela fait 39 ans que la Chambre aide les entreprises dans leurs stratégies à l’international. À l’époque, le constat était que nous étions moins actifs au Québec sur les marchés extérieurs.  » – Michel Leblanc, président et chef de la direction, Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Les marchés porteurs dans un contexte en mutation

La conjoncture pourrait freiner certaines entreprises dans leur volonté d’entamer ou d’accélérer des démarches d’internationalisation. Bien qu’il soit toujours favorable de passer à l’action, dans ce contexte délicat, il est important de bien comprendre les dynamiques sur la scène mondiale afin d’adapter sa stratégie et de saisir les occasions.

Alors que les tensions avec la Chine – la deuxième plus grande économie au monde – ont fait l’actualité dans les dernières années, cette incertitude inquiète les entreprises. Comme marché alternatif, les experts au Forum pointent le potentiel de la région de l’Indo-Pacifique, qui représentera 50 % du PIB mondial d’ici 2040 selon des estimations.

« Il y a des opportunités en Asie. Juste en Corée du Sud, on a observé une augmentation de 35 % des exportations. » – Marie-Eve Jean, vice-présidente, Exportations, Investissement Québec International

L’Afrique représente également un continent qui regorge d’occasions d’affaires dans des marchés en émergence (les TI, l’aérospatiale, l’ingénierie et les infrastructures, pour ne nommer que ceux-ci).

Plus près de nous, la cohésion nord-américaine constitue une réponse concrète aux tensions géopolitiques ailleurs dans le monde. À preuve : les États-Unis représentent 70 % des exportations québécoises. Dans cet esprit, les entreprises peuvent regarder du côté du Canada pour amorcer leur stratégie d’exportation.

« Le commerce interprovincial représente une petite partie de nos échanges. Cela représente pourtant de belles occasions sous-exploitées pour les entreprises, sans enjeu quant aux taux de change et aux règlements. » – Christopher Skeete, ministre délégué à l'Économie

Les meilleures stratégies pour se démarquer hors des frontières

Le Québec a la chance de compter sur un écosystème riche d’aide à l’exportation. Des organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX) jusqu’aux représentations du Québec à l’étranger, en passant par les services d’Investissement Québec à l’international, les entreprises ont tout intérêt à bénéficier de ces ressources pour les aider dans leurs démarches.

« Les ressources permettent à une entreprise qui n’a pas forcément tous les leviers financiers de prendre place à l’extérieur du Québec. » – Félix Bélisle-Dockrill, cofondateur et président-directeur général, Axya

En plus de cet avantage, de nombreux leviers existent pour se démarquer à l’international. Tout au long du Forum, les intervenants ont mis l’accent sur le potentiel des accords de libre-échange, sur l’importance d’adopter une stratégie ESG à l’heure où la décarbonation des chaînes d’approvisionnement est au cœur de la prise de décision, ou encore sur la réputation d’excellence du Québec à l’étranger. Tous ces facteurs permettent d’aller plus loin, plus vite dans les approches des entreprises.



La clé de la réussite : une fine préparation

« Il faut se préparer. Mieux vaut cibler un pays, une région, voire une ville, plutôt que de ratisser trop large. Une bonne stratégie pourrait être de commencer par le développement au pays, qui n’est pas à négliger. » – Catherine Binette, conseillère spécialisée, Exportations, Industries créatives, Investissement Québec International

Bien se préparer et bien choisir ses marchés sont des préalables qui ont maintes fois été répétés pendant le Forum. Le contact humain et les visites locales demeurent par ailleurs essentiels pour pérenniser les relations créées à l’étranger et pour assurer sa réussite dans ses projets à l’étranger.

« Nous sommes témoins d'une chaîne d’acteurs et d’actions qui sont cohérentes et importantes. Il faut être patient, ça coûte de l’argent, mais se développer hors des frontières, c’est payant. » – Éric Dequenne, sous-ministre adjoint – Relations Amériques, affaires économiques et intelligence stratégique, ministère des Relations internationales et de la Francophonie

À propos du Forum stratégique sur l’internationalisation des entreprises

Le Forum stratégique sur l’internationalisation des entreprises a été codéveloppé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et Investissement Québec. Il a été réalisé en association avec la Ville de Montréal et en partenariat avec le Palais des congrès de Montréal.

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