La santé mentale, au cœur de la stratégie d’affaires de la Sun Life

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain recevait le 18 novembre dernier le président et chef de la direction de Sun Life Québec, Robert Dumas.

Devant près de 200 invités rassemblés à l’Hôtel Bonaventure Montréal, M. Dumas a profité de son tout premier passage à la tribune de la Chambre pour aborder les impacts de la pandémie sur la santé mentale des Québécois et expliquer comment les problématiques de santé mentale affectent également les entreprises.

La santé mentale, première cause d’invalidité au Canada

Alors que le Québec tend à retrouver une certaine normalité suivant la pandémie, les conséquences à long terme de la crise sur la santé mentale des Québécois et des travailleurs se font connaître. À ce titre, M. Dumas souligne que la détérioration de la santé mentale des Québécois est un enjeu préoccupant pour les entreprises, alors que 500 000 personnes s’absentent du travail pour des raisons de santé mentale. En tête : l’anxiété, le stress, la dépression et les problèmes de dépendance.

« Les problèmes de santé mentale, ça touche les personnes de toutes les cultures et de toutes les origines. » – Robert Dumas

Il s’est par ailleurs dit préoccupé du taux élevé de personnes qui soutiennent souffrir de problèmes de santé mentale malgré l’assouplissement des mesures sanitaires, la campagne de vaccination et la réouverture des écoles. Pour Robert Dumas, la société entière, y compris les entreprises, fait face à une crise majeure qui affecte les gens, certes, mais potentiellement notre économie.

Un enjeu de taille pour les entreprises québécoises

Selon un sondage effectué par la Sun Life, un travailleur sur dix aurait quitté son emploi par manque de soutien en santé mentale. C’est un sur cinq dans la tranche d’âge des 18-34 ans. De ce nombre, plus de la moitié des employés qui se disent en détresse affirment ne pas recevoir de soutien de la part de leur employeur.

« En contexte de pénurie de main-d’œuvre, aucune entreprise ne peut se permettre de perdre des employés pour des raisons de santé mentale. »

Robert Dumas estime que le moment est venu pour les entreprises de mettre la santé mentale de leurs employés au cœur de leur stratégie d’affaires, notamment en ce qui concerne le retour au bureau en présentiel. Il souligne à cet effet qu’elles doivent s’engager par des actions concrètes, en promouvant notamment la flexibilité des horaires et en privilégiant des approches souples et conciliantes.

« Il faut investir et s’investir. Il faut définir une stratégie en santé mentale et investir dans des programmes de soutien en milieu de travail. Ce n’est pas une dépense, mais un investissement. »

Selon Robert Dumas, plusieurs actions concrètes sont à la portée des employeurs pour mieux comprendre l’état psychologique de leurs employés, parmi lesquelles la tenue de sondages fréquents. Les employeurs peuvent ainsi déployer rapidement des mesures pour améliorer le bien-être mental de leur personnel.

« On peut attendre des interventions gouvernementales en matière de santé mentale, mais les entreprises peuvent d’ores et déjà s’engager pour améliorer les choses. »

Il ajoute par ailleurs que les gestionnaires ont un rôle de premier plan à jouer quant à la sensibilisation aux enjeux de santé mentale et qu’ils doivent être mieux formés pour accompagner leurs employés. Il précise que les questions de santé psychologique doivent être mieux abordées et communiquées aux employés, précisément pour éviter toute forme de stigmatisation ou d’inconfort.

À cet égard, M. Dumas souligne que les gestionnaires doivent donner l’exemple, en exprimant notamment leurs vulnérabilités et leurs expériences positives et négatives. Cela permet ainsi aux employés de s’ouvrir aux autres et de bâtir des équipes plus résilientes, plus performantes et plus à l’écoute.

« Les leaders les plus efficaces sont ceux qui reconnaissent ouvertement et honnêtement les défis auxquels ils sont confrontés. »

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