Sondage COVID-19 – La Chambre à votre écoute pour vous accompagner

Période de collecte des données : du 14 au 18 septembre 2020

Évolution des conséquences de la crise

• 83,4 % des répondants craignent une hausse des taxes et des impôts à la suite de la crise de la COVID-19.
• 68,1 % des répondants ont indiqué avoir eu les fonds suffisants pour payer les frais fixes du 1^er septembre.

Télétravail et retour des employés dans les tours de bureaux

• 37,7 % des répondants indiquent que le pourcentage des employés qui occupent leurs espaces de bureaux est supérieur à 20 %.

Éventualité d’une deuxième vague de COVID-19

• Bien avant le passage de la région de Montréal en zone orange, puis rouge, 87,8 % des répondants au coup de sonde se disaient déjà moyennement ou très préoccupés à l’égard de la possibilité d’une deuxième vague de COVID-19.
• 79,8 % des répondants indiquent avoir mis en place les mesures de santé et de sécurité nécessaires pour poursuivre les activités de l’entreprise en cas d’une deuxième vague de COVID-19.

Priorités et préoccupations du milieu des affaires dans un contexte de relance

• Le développement de mesures d’aide ciblées pour les secteurs d’activité les plus touchés par la crise figure au 1^er rang des actions à prioriser par les gouvernements selon les entreprises.
• 82,7 % des entreprises sont en faveur d’une baisse de taxes foncières pour les espaces commerciaux situés au centre-ville.

Profil des répondants

Période de collecte des données : du 14 au 21 juillet 2020

• 34,2 % des répondants indiquent que la crise a causé une perte de 20 % à 60 % du chiffre d’affaires de leur entreprise, en comparaison avec juin 2019.
• 76 % des répondants indiquent être préoccupés par la baisse de l’achalandage et de l’activité économique au centre-ville de Montréal.
• 28,4 % % des répondants indiquent que le retour progressif des employés dans les lieux de travail est déjà en cours.
• Les entreprises priorisent le bien-être des employés lorsqu’elles déterminent lesquels d’entre eux retourneront au bureau en présentiel en priorité.
• La décision volontaire de l’employé figure au 1^er rang des critères utilisés par les entreprises pour déterminer quels employés retourneront au bureau en présentiel en priorité.
• La facilité ou non pour l’employé d’exercer ses tâches en télétravail figure au 2^e rang des critères utilisés pour déterminer quels employés retourneront au bureau en présentiel en priorité.
• Le niveau de poste de l’employé figure au 3^e rang des critères utilisés pour déterminer quels employés retourneront au bureau en présentiel en priorité.
• La présence ou non du service à la clientèle dans les tâches de l’employé figure au 4^e rang des critères utilisés
• 73,1 % des répondants envisagent de mettre en place de manière permanente un modèle hybride de présentiel et de télétravail pour les employés.
• 30 % des répondants envisagent de réduire la superficie de leurs espaces de bureaux/commerciaux en raison de la crise.
• 55,1 % des répondants envisagent de mettre en place des mesures pour faciliter les déplacements de leurs employés vers le bureau, y compris la flexibilité des horaires de travail (72,5 %) et le télétravail (73,4 %).
• 89,1 % des répondants indiquent être en faveur du port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés.
• Les entreprises déploient des stratégies pour assurer un environnement de travail sécuritaire.
• La disponibilité et l’accessibilité de produits désinfectants (masques, gel, gants, etc.) en tout temps figure au 1^er rang des stratégies des entreprises pour assurer un environnement de travail sécuritaire (81,3 % des répondants ont sélectionné cette stratégie).
• La désinfection quotidienne des bureaux et des espaces communs figure au 2^e rang des stratégies des entreprises pour assurer un environnement de travail sécuritaire (69,4 % des répondants ont sélectionné cette stratégie).
• Le port du masque obligatoire dans les espaces communs figure au 3^e rang des stratégies des entreprises pour assurer un environnement de travail sécuritaire (59,4 % des répondants ont sélectionné cette stratégie).

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 27 mai au 16 juin 2020

• 41,2 % des répondants indiquent que le principal défi de leur entreprise pour exporter vers des marchés extérieurs est de trouver des clients, partenaires ou fournisseurs à l’étranger.
• 42,2 % des répondants qui se définissent en tant qu’entreprises exportatrices indiquent que la crise les pousse à revoir leur stratégie d’entrée sur les marchés internationaux.
• 80,3 % des répondants prévoient incorporer en totalité ou en partie de nouvelles pratiques en lien avec la gestion de clients à distance et à l’aide d’outils numériques.
• Les restrictions de voyage ont des répercussions variées sur les activités économiques des entreprises :
• 72,5 % des répondants ont dénoté des répercussions négatives découlant des restrictions temporaires de voyage en ce qui concerne le développement des affaires.
• 65,9 % des répondants ont dénoté des répercussions négatives découlant des restrictions temporaires de voyage en ce qui concerne la manière de faire des ventes.
• Le quart des répondants ont remarqué une hausse de la demande pour les produits locaux, autant sur leurs marchés cibles à l’extérieur du Québec que sur le marché local au Québec.
• 67,8 % des répondants indiquent ne pas avoir revu leur stratégie de croissance pour développer davantage le marché canadien depuis la modernisation de l’Accord de libre-échange canadien (ALEC).
• 65,5 % des répondants considèrent que l’élimination des obstacles aux échanges commerciaux entre provinces canadiennes devrait être une priorité pour le gouvernement du Canada.

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 15 au 20 mai 2020

• 53,9 % des répondants ont dénoté un ralentissement de leurs activités en raison de la crise et du ralentissement économique.
• En comparaison, 49,9 % des répondants avaient dénoté un ralentissement lorsque sondés à ce sujet dans le 2e coup de sonde de la Chambre, mené du 24 au 27 mars dernier.
• Le télétravail semble être là pour rester, alors que 59,2 % des répondants comptent continuer de le favoriser pour la majorité de leurs employés après le redémarrage.
• 60,8 % des répondants ont investi dans du matériel informatique pour faciliter le télétravail de leurs employés, tandis que 20,8 % ont investi dans du mobilier de bureau et 47,5 % dans du matériel/des coûts liés aux télécommunications.
• 44,7 % des répondants dénotent un impact modéré à important de la conciliation travail-famille sur la réduction de la productivité des employés.
• 24,7 % des répondants envisagent de réduire la superficie de leur espace de bureaux/commercial en raison de la crise.
• Cette proportion s’élève à 29 % pour les répondants géographiquement situés dans le centre-ville de Montréal.
• 41,2 % des répondants comptent modifier les horaires de travail de leurs employés pour favoriser la mobilité en dehors des heures de pointe.
• À cela s’ajoute une proportion de 28,2 % de répondants qui avaient déjà une politique en ce sens avant la crise.
• 30,2 % des répondants ont dénoté un impact important ou modéré sur les activités de leur entreprise dû à la diminution du tourisme dans le Grand Montréal.

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 23 au 28 avril 2020

• 35,9 % des répondants indiquent que le Programme de crédit aux entreprises du gouvernement du Canada pourra les aider à traverser la crise et à se préparer à la relance, mais certains répondants craignent tout de même un niveau d’endettement important au moment de la relance.
• 43,2 % des répondants ont indiqué que leur entreprise serait en mesure de respecter des mesures de distanciation physique de deux mètres, mais pour 10,6 % des répondants, ces mesures imposeront une hausse de coûts de production et d’exploitation.
• La crise a poussé les entreprises à s’adapter et à intégrer des changements qui perdureront dans le temps :
• 47,6 % ont indiqué qu’ils ont revu la manière d’interagir avec les clients
• 47,6 % ont revu la gestion de leurs ressources humaines
• 35,2 % ont revu leur modèle d’affaires
• La crise amène les entreprises importatrices et exportatrices à revoir leur mode d’approvisionnement ou leur modèle d’affaires pour prioriser des partenaires au Québec et dans le reste du Canada.
• 37 % des répondants envisagent de revoir leur mode d’approvisionnement pour prioriser des partenaires au Québec ou dans le reste du Canada.
• 33 % des répondants envisagent d’adapter leur modèle d’affaires si la demande des clients internationaux pour leurs produits et/ou services diminue considérablement en raison de la crise.
• 26,8 % des répondants prévoient réorienter leur offre de produits et/ou services pour cibler davantage de clients au Québec et/ou dans le reste du Canada.

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 9 au 15 avril 2020

• 48 % des répondants ont indiqué avoir pu maintenir leurs activités en s’appuyant sur le télétravail et les services en ligne.
   
• Les répercussions du télétravail sur la productivité des entreprises sont partagées :
• 43,3 % des répondants ont indiqué que l’augmentation du télétravail a entraîné une diminution de la productivité des activités de leur entreprise;
• 45,4 % des répondants ont indiqué que l’augmentation du télétravail n’a pas entraîné de changement ou a entraîné des gains dans la productivité des activités de leur entreprise.
• 64,1 % des répondants ont indiqué que l’augmentation du télétravail n’a pas entraîné d’augmentation des coûts d’exploitation de leur entreprise.
• En contrepartie, 24 % des répondants ont indiqué que l’augmentation du télétravail a entraîné une augmentation des coûts d’exploitation.
• 75,6 % des répondants ne disposaient pas d’un site Web transactionnel au moment du déclenchement de la crise.
• 17,3 % des répondants travaillent présentement à la mise en place d’un site Web transactionnel.
• L’impact de la crise sur la production et l’approvisionnement est réel :
• 47 % des répondants ont dénoté un impact important ou modéré en ce qui concerne la réduction de la capacité de production.
• 34,7 % des répondants ont dénoté un impact important ou modéré en ce qui concerne l’incapacité des fournisseurs à effectuer leurs livraisons.
• 37,2 % des répondants ont dénoté un impact important ou modéré en ce qui concerne la fragilisation ou l’interruption des chaînes d’approvisionnement.

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 3 au 7 avril 2020

* 51,6 % des répondants ont dû effectuer des mises à pied et des licenciements, une augmentation de 18 % par rapport au sondage du 18 mars dernier.

* 97,6 % des répondants ont indiqué en avoir pris connaissance du programme de subventions salariales annoncé par le gouvernement du Canada à la fin du mois de mars. Par contre, 45,2 % des répondants ont indiqué qu’ils ne seront pas en mesure de démontrer qu’ils ont des pertes de revenusde 30 % par rapport à la période de référence de l’an dernier pour y avoir accès,et ce, même s’ils ont subi les effets négatifs de la crise.

* Dans l’hypothèse d’une reprise des activités à la mi-mai :

• 18 % des répondants croient que leur entreprise survivra peut-être, mais craignent d’avoir un niveau d’endettement insoutenable s’ils utilisent les garanties de prêt.
• 25,9 % des répondants ont indiqué que leur entreprise pourrait s’en tirer s’ils sont en mesure d’échelonner le remboursement des prêts sur plus d’un an.

* 45 % des répondants ont rencontré des difficultés à payer leurs frais fixes depuis le début de la crise, et 56 % prévoient avoir des difficultés à le faire pour le 1^er mai.

Profil des répondants

Période de collecte de données : du 24 au 27 mars 2020

* 65,9 % des répondants sont peu ou très peu confiants à l’égard des perspectives économiques du Canada pour les 12 prochains mois. 

• Le sondage révèle que la confiance des entrepreneurs envers les perspectives économiques du Canada s’est effondrée depuis le dernier coup de sonde de la Chambre sur cette question, en août 2019. À l’époque, à peine 14 % des répondants se disaient peu ou très peu confiants pour les 12 mois à venir.

* 23 % des répondants ont déclaré que leur entreprise a dû fermer ses portes en raison de la décision du gouvernement d’imposer la suspension des activités économiques entielles.

* 37 % des répondants estimaient être en mesure de garder leur entreprise en exploitation et d’éviter sa fermeture définitive dans un horizon de moins de 3 mois dans le contexte des restrictions en vigueur.

Profil des répondants

Méthodologie

• Ouverture du sondage : 18 mars
• Fermeture du sondage : 20 mars

Plus de 90 % des répondants représentent des PME¹. Bien qu’une vaste gamme de secteurs d’activité soient représentés par l’ensemble des répondants, les secteurs prédominants dans le cadre de ce sondage sont les suivants : technologies de l’information; services professionnels; communications; publicité et relations publiques; et construction.

Rappel : La collecte des données a été effectuée du 18 au 20 mars derniers. Plusieurs mesures d’aide et restrictions pour les entreprises ont été annoncées après cette période. Les résultats du sondage doivent être interprétés à la lumière de cette information.

¹ Les entreprises de moins de 500 employés ont été considérées comme des PME, les renseignements recueillis ne nous permettant pas de prendre en compte le chiffre d’affaires.