Trois ans après sa première édition, Blocage minimum dresse un même constat : les enjeux liés aux chantiers à Montréal demeurent profonds et structurels.
Malgré une légère baisse du nombre d’artères entravées en 2025, l’expérience urbaine reste fortement perturbée par la multiplication des chantiers, une coordination insuffisante, une signalisation envahissante et une qualité d’exécution inégale.
Avec Blocage maximum 2025, la Chambre appelle à une mobilisation collective pour réduire les entraves, améliorer la fluidité et protéger l’expérience urbaine des Montréalais.
L’étude à jour met en lumière 12 facteurs majeurs qui alimentent le « chaos urbain » et propose une série de sept solutions concrètes :
- Former une cellule d’intervention mandatée de reprendre en main la coordination des chantiers et l’élimination rapide des obstacles dans l’hypercentre
- Bonifier la plateforme technologique de gestion des actifs, afin d’augmenter le nombre de chantiers gérés de manière intégrée avec les parties prenantes
- Mener une réforme ambitieuse des normes de signalisation
- Développer sans délai un jumeau numérique de la ville
- Instaurer une norme de non-réouverture des rues
- Exiger la réfection complète par tronçon
- Mettre en place les prix annuels des meilleures pratiques
Les priorités du milieu des affaires ainsi que des acteurs économiques et touristiques sont claires : améliorer la coordination des chantiers, entretenir les infrastructures routières et mieux gérer la circulation.
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