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33e édition des Grands Montréalais : Aldo Bensadoun, Frédéric Back, Pierre Fortin et Sid Stevens honorés

 

Communiqué

33e édition des Grands Montréalais :
Aldo Bensadoun, Frédéric Back, Pierre Fortin et Sid Stevens honorés

Montréal, le 16 novembre 2011 – La Chambre de commerce du Montréal métropolitain est fière de rendre hommage aux quatre personnalités qui feront leur entrée à l’Académie des Grands Montréalais au cours d’une réception donnée en leur honneur.

« L’Académie des Grands Montréalais est plus qu’une institution. Il s’agit d’abord et avant tout de la mise en valeur d’acteurs piliers des secteurs économique, culturel, scientifique et social à qui nous devons la particularité de Montréal. Ce sont des femmes et des hommes qui définissent notre société par leur vision et qui sont une source d’inspiration pour ceux qui les entourent », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Cette année, l’Académie a choisi de reconnaître, dans le secteur économique, Aldo Bensadoun, fondateur et président du conseil d’administration du Groupe ALDO, un homme d’affaires novateur connu et reconnu internationalement. Dans le secteur culturel, c’est l’apport exceptionnel de Frédéric Back, cinéaste d’animation et artiste de grand talent acclamé sur tous les continents, qui est souligné. Pierre Fortin, professeur émérite de sciences économiques à l’UQAM et l’un des économistes les plus célèbres et les plus influents du Québec, remporte quant à lui l’hommage du secteur scientifique. Finalement, Sid Stevens, vice-président exécutif de Jeunesse au Soleil, obtient l’hommage dans le secteur social pour avoir consacré sa vie au bien-être de nos jeunes et à la justice sociale.

 « Les grands de ce monde sont ceux qui poussent leurs réalisations au-delà de leur simple domaine d’expertise. C’est le cas pour MM. Bensadoun, Back, Fortin et Stevens, qui ont su utiliser leur talent pour faire évoluer et rayonner notre métropole. Pour cela, je les félicite et j’invite tous les Montréalais à joindre leur voix à la mienne », a ajouté Michel Leblanc.

Depuis 1978, 118 personnalités ont été honorées, incluant celles de cette année, et forment l’Académie des Grands Montréalais. Vous trouverez, en annexe, les notes biographiques des récipiendaires.

La réception Hommage aux Grands Montréalais 2011 est rendue possible grâce à l’appui d’Hydro-Québec, en collaboration avec Le Devoir et The Gazette.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte quelque 7 000 membres. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté des affaires de l’agglomération urbaine de Montréal et d’offrir une gamme intégrée de services spécialisés aux individus, aux commerçants et aux entreprises de toutes tailles de façon à les appuyer dans la réalisation de leur plein potentiel en matière d’innovation, de productivité et de compétitivité. La Chambre est le plus important organisme privé au Québec voué au développement économique.

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Source :
Geneviève Marsan
Conseillère par intérim, Relations médias
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Tél. : 514 871-4000, poste 4015
gmarsan@ccmm.qc.ca

 

 

SECTEUR ÉCONOMIQUE
Aldo Bensadoun
Fondateur et président du conseil d’administration
Groupe ALDO inc.

Personnalité influente du monde des affaires montréalais, Aldo Bensadoun est président du conseil d’administration du Groupe ALDO inc., qu’il a fondé en 1972. Basé à Montréal, le Groupe ALDO est une entreprise privée reconnue internationalement comme leader dans le domaine du commerce de détail.

Fils d’un marchand de chaussures et petit-fils d’un cordonnier, Aldo Bensadoun a fait ses études primaires et secondaires en France, a étudié à l’Université Cornell d’Ithaca, dans l’État de New York, et a obtenu un diplôme en science économique de l’Université McGill à Montréal. Par la suite, il a occupé un poste en recherche commerciale qui l’a mené à réaliser un projet pour un détaillant de chaussures local. C’est sa connaissance du marché de la chaussure, sa passion pour la création et son esprit novateur qui l’ont poussé à créer sa propre entreprise.

Aujourd’hui, le Groupe ALDO possède plus de 1000 magasins au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Danemark ainsi qu’en Irlande. Il est représenté par six bannières, soit ALDO, ALDO Accessoires, Locale, Little Burgundy, Spring et Globo et est présent dans 60 autres pays où il opère plus de 500 magasins.

Activement impliqué dans les activités quotidiennes de son entreprise, M. Bensadoun continue aujourd’hui de diriger la croissance stratégique du Groupe ALDO. Persuadé que le développement d’une organisation passe par le développement de ses ressources humaines, il fait de ses employés une priorité et s’impose en tant que leader au sein de l’industrie en offrant des programmes de reconnaissance novateurs.

Aldo Bensadoun applique également cette philosophie à ses clients. Selon lui, les entreprises prospères et qui connaissent le succès sont celles qui demeurent centrées sur leurs valeurs et qui offrent des produits et services qui procurent un sentiment de bien-être. C’est cette façon de voir les choses qui a permis au Groupe ALDO de demeurer à l'affût des tendances et des besoins des consommateurs et qui a fait sa popularité.

En plus du rôle qu’il joue au sein de différentes associations dans l’industrie comme le Conseil canadien du commerce de détail, le conseil international des centres commerciaux et la National Retail Federation (États-Unis), M. Bensadoun est membre du conseil d’administration d’Aritzia, une marque mode canadienne qui plaît de plus en plus à l’étranger et aux célébrités.

Grand philanthrope, M. Bensadoun a fait de la responsabilité sociale un pilier de son entreprise. Que ce soit dans le domaine de l’éducation, des services sociaux, de la médecine ou des arts, redonner à la communauté a toujours été chez lui une seconde nature. Il participe fréquemment à des collectes de fonds et s’investit dans plusieurs causes communautaires et mondiales.

Précurseur même dans le choix des causes qu’il défend, le Groupe ALDO est l’une des premières entreprises à avoir participé à la lutte contre le sida en 1985, alors que cette maladie était encore taboue. Aujourd’hui, il soutient également L’espoir, c’est la vie, un organisme montréalais à but non lucratif qui offre une approche psychosociale au traitement du cancer.

En 2011, M. Bensadoun a été intronisé à l’Ordre du Temple de la renommée de l’entreprise canadienne.

 

 

SECTEUR CULTUREL
Monsieur Frédéric Back
Cinéaste d’animation

Acclamées sur tous les continents, les œuvres de Frédéric Back ne laissent personne indifférent. Elles ont marqué et frappent encore aujourd’hui l’imaginaire des petits et des grands.

Né en Allemagne de parents alsaciens, Frédéric Back s’établit à Montréal en 1948 et entame sa carrière en enseignant à l’École du meuble et à l’École des beaux-arts de Montréal. En 1952, il entre au service de Radio-Canada en tant qu’illustrateur et créateur de décors, de maquettes et d’effets visuels pour plusieurs émissions à caractère éducatif, culturel ou scientifique. Durant ces années, il travaille pour des émissions variées et réalise, entre autres, les séquences animées pour le ballet L’Oiseau de feu, diffusé dans le cadre des « Beaux Dimanches » à Radio-Canada en 1979. Cette œuvre lui vaut le Prague d’or ainsi qu’un Emmy Award en 1980.

Réalisé en 1970, son tout premier film d’animation, Abracadabra, est présenté à l’Union européenne de radio-télévision à Copenhague et est par la suite acheté par les télévisions de neuf pays. Ce premier succès est suivi de huit autres films entièrement scénarisés et dessinés par Back. Il est nommé quatre fois aux Oscars et remporte deux fois le prix du meilleur film d'animation, d’abord pour Crac! en 1982 puis pour L'Homme qui plantait des arbres en 1987. Ce dernier film a également remporté plus de 40 prix dans des festivals de films du monde entier.

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui peuvent admirer quotidiennement son travail et s’en inspirer dans la vie de tous les jours. Frédéric Back, surtout connu pour ses œuvres cinématographiques, est aussi un artiste verrier, un muraliste, un designer d’intérieur et un concepteur d’affiches. Dans les années 1960, il a réalisé plusieurs verrières d’églises et de lieux publics, dont celle de la station de métro Place-des-Arts en 1967.

En plus d’être un artiste de grand talent, Frédéric Back a su mettre son œuvre au service des causes qui lui tiennent à cœur en devenant un véritable pionnier du mouvement écologiste. Membre fondateur de la Société pour vaincre la pollution et de la Société québécoise pour la défense des animaux, ainsi que membre de bon nombre d’organisations vouées au respect de l’environnement, il intervient aujourd’hui dans les écoles relativement au cinéma d’animation et à l’environnement. De plus, il illustre toujours des livres et des affiches tout en continuant de planter des arbres.

Cette implication dans la cause environnementale a valu à Frédéric Back l’obtention de plusieurs marques de reconnaissance. En 2005, il reçoit une Physis d’honneur pour ses actions de sensibilisation. Il est intronisé au Cercle des Phénix de l’environnement en 2007 et reçoit, en 2010, en tant que membre de l'organisme Les artistes pour la paix, un prix hommage pour son implication sociale et sa lutte contre le nucléaire.

Finalement, Frédéric Back est chevalier de l’Ordre du Québec, officier de l’Ordre du Canada et officier de l’Ordre des arts et des lettres de France.

 

SECTEUR SCIENTIFIQUE
Pierre Fortin
Professeur émérite de sciences économiques
École des sciences de la gestion, UQAM

Pierre Fortin est l'un des économistes les plus connus au Québec, aussi bien au sein des milieux académique, politique et médiatique que du public en général. Professeur et chercheur accompli, il s’investit avec conviction et met à profit ses connaissances et son talent afin d’améliorer le bien-être de la population.

Professeur émérite de sciences économiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM),
M. Fortin détient un doctorat en économie de l’Université de Californie à Berkeley, une maîtrise en mathématiques de l’Université de Montréal, un baccalauréat en mathématiques de l’Université Laval et un baccalauréat ès arts en humanités classiques du Collège des Jésuites de Québec.

Récipiendaire de la médaille d’or du Gouverneur général du Canada, il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages et de 200 articles parus dans des revues et des ouvrages scientifiques au Canada et à l’étranger. Ses principaux domaines de recherche comprennent la croissance économique, les politiques monétaire et budgétaire, la politique sociale et l’économie du Canada et du Québec.

Intéressé par les applications pratiques de ses travaux, M. Fortin est l’auteur ou le coauteur d’une quarantaine d’études et rapports préparés pour des organismes publics et privés au Canada, en plus d’avoir dirigé plusieurs groupes de travail gouvernementaux. Au cours des années 1980, il a été membre du comité des conseillers économiques du ministre des Finances du Canada et conseiller économique principal du premier ministre du Québec. Plus récemment, il a fait partie du Comité consultatif sur l’économie et les finances publiques auprès du ministre des Finances du Québec (2009-2010).

Très impliqué dans la collectivité, M. Fortin est membre de la Société royale du Canada, chercheur associé au Centre interuniversitaire de recherche sur les politiques économiques et l’emploi (CIRPÉE) et à l’Institut C.D. Howe, chercheur affilié au Groupe d’analyse, ainsi qu’administrateur de l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA) et du Centre d’étude des niveaux de vie. Il a été rédacteur associé du Canadian Journal of Economics, directeur de L’Actualité économique de même que président de la Société canadienne-française de science économique (SCSE) et de la Canadian Economics Association (CEA). Il a aussi fait partie du comité des tendances sociales de l’Assemblée des évêques du Québec entre 1990 et 2005.

Excellent vulgarisateur, M. Fortin a souvent contribué à l’explication des phénomènes économiques dans les médias. Sa chronique économique publiée depuis dix ans dans le magazine L'actualité lui a d’ailleurs valu l’obtention de la médaille d’or de la National Magazine Awards Foundation en 2004 et en 2008 en tant qu’auteur de « la meilleure chronique régulière dans un magazine canadien », ainsi que le Grand Prix de l’Association québécoise des éditeurs de magazines (catégorie « éditorial : analyse, opinion, essai ») en 2009 et en 2010.

Ses talents de pédagogue sont également très appréciés de ses élèves. D’une grande disponibilité, M. Fortin a donné des cours de base et des cours de cycles supérieurs où il a encadré les travaux d’étudiants à la maîtrise et au doctorat. L’Association des diplômés en gestion de l’UQAM lui a décerné son prix Performance en 2002, reconnaissant ainsi l’excellence de son enseignement.

Les travaux, l’implication et la contribution de M. Fortin ont été maintes autres fois reconnus. En 1995, l’Association des économistes québécois (ASDEQ) l’a désigné comme « l’économiste québécois s’étant le plus illustré au cours de la dernière décennie ». En 1997, il a reçu le prix Douglas-Purvis pour sa contribution écrite hautement significative à la politique économique canadienne. En 2003, Manufacturiers et exportateurs du Québec lui a rendu hommage pour sa contribution significative à l’avancement du secteur manufacturier et de l’exportation.  L’implication en enseignement, en recherche et en service à la collectivité de M. Fortin a sans nul doute inspiré toute une génération de décideurs qui le comptent aujourd’hui parmi leurs modèles.

 

 

SECTEUR SOCIAL
Sid Stevens
Vice-président exécutif
Jeunesse au Soleil

Le dévouement de Sid Stevens pour la jeunesse de Montréal est célèbre. Tout au long de sa carrière, il s’est consacré à la collectivité par l’entremise de Jeunesse au Soleil. Il a mis ses compétences, son énergie et son temps au service des problèmes des jeunes en faisant valoir que ceux souffrant d’iniquités sociales avaient droit à de meilleures perspectives d’avenir.

Né à Montréal en 1940 dans une famille habitant le quartier de la « Main », M. Stevens est élevé dans un univers à forte orientation communautaire. C’est cette éducation qui lui a permis d’avoir une juste compréhension des difficultés du noyau central des villes et d’y trouver des solutions pratiques.

En 1954, alors que Sid Stevens est adolescent, il cofonde avec son ami Earl De La Perralle un organisme de sports et loisirs pour les jeunes, qui deviendra Jeunesse au Soleil. Aujourd’hui, ce petit organisme de quartier est une organisation dont M. Stevens est le vice-président exécutif et qui a un impact sur l’existence de près de 300 000 Montréalais. Jeunesse au Soleil offre, entre autres, des banques alimentaire et vestimentaire, des services d’urgence, des installations récréatives et des camps d’été pour les jeunes.

Élu au conseil municipal de la Ville de Montréal en 1978, M. Stevens s’impose rapidement par sa façon d’aborder les problèmes. Il suscite le respect et l’admiration par ses initiatives communautaires liées à la prévention du crime. Les Montréalais lui doivent notamment le programme Échec au crime, le Plan de sécurité-incendie de Montréal pour les victimes d’incendie, un plan d’intervention auprès des familles dans le besoin en cas de catastrophe communautaire, un projet d’assistance aux personnes âgées en perte d’autonomie, une unité spéciale qui vient en aide aux victimes de violence ou de crime et un camp d’été pour les jeunes défavorisés.

Persuadé que la vie communautaire contribue à créer un environnement sain pour la jeunesse et que chacun peut aider à améliorer l’environnement dans lequel il vit, M. Stevens valorise l’implication de la communauté dans les sports récréatifs. Il remplace notamment les gardiens d’arénas par des citoyens bénévoles afin de réduire les coûts de fonctionnement de l’aréna et contribue ainsi à l’amélioration des normes de sécurité des arénas, parcs et centres communautaires.

L’implication, la compassion et le leadership de M. Stevens lui ont valu plus d’une fois d’être honoré. En 1986, il reçoit un prix du Collège Dawson pour sa contribution remarquable à la vie civique. En 1989, le ministère du Multiculturalisme et de la Citoyenneté lui remet la Citation de citoyenneté.

Par la suite, en 1992, il est honoré par la Faculté de commerce et d’administration de l’Université de Concordia pour sa distinction professionnelle et ses services exceptionnels rendus à la communauté, par l’Association des médecins psychiatres du Québec pour son engagement social et par le Conseil du citoyen de Montréal pour sa générosité envers la communauté ainsi que sa contribution au bien-être de ses concitoyens et envers l’humanité en général.

En 1995, il est finaliste au Grand Prix de l’Entrepreneur. En 2002, l’Université McGill lui décerne un doctorat honorifique en droit. Finalement, en 2009, le Jewish Eldercare Centre Auxiliary l’honore pour sa contribution remarquable à la communauté lors de son gala d’automne.

Alors qu’il songe à prendre sa retraite dans un avenir « plus ou moins rapproché », M. Stevens peut se pencher sur plus d’un demi-siècle de services rendus à la collectivité. Des millions de Montréalais d’hier et d’aujourd’hui lui doivent beaucoup.

 

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