Le 1er novembre dernier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain recevait à sa tribune Jacques Farcy, président et chef de la direction de la Société québécoise du cannabis (SQDC).
M. Farcy est revenu sur les quatre dernières années de l’organisation, ses défis pour répondre aux attentes des consommateurs et sa volonté de s’appuyer sur un modèle d’organisation spécifique.
Une mission de santé publique
En ouverture de son propos, Jacques Farcy a rappelé l’importance de la mission de la SQDC et de sa raison d’être dans les politiques de santé publique au Québec
« Notre mission, c’est de transformer les consommateurs en clients de la SQDC, sans augmenter la consommation ni stimuler le marché. »
– Jacques Farcy, président et chef de la direction, SQDC
Cette ligne directrice préside à l’orientation générale de la SQDC, des choix de direction aux opérations sur le terrain.
« J’ai passé quatre jours en succursale à mon arrivée pour mieux connaître nos équipes. J’ai découvert à quel point notre mission était centrale et une source de motivation pour nos employés. »
Un apprentissage constant pour l’organisation
Ces quatre dernières années ont été un apprentissage constant pour la SQDC, qui œuvre sur un marché nouveau au Québec.
« On a eu une culture d’apprentissage dans la façon de présenter la SQDC et de se familiariser avec nos clients. On veut se tenir proches de notre industrie, des nouveautés, et mettre de l’avant la production québécoise. Aujourd’hui, plus de la moitié de nos fournisseurs sont québécois. »
Cette culture se reflète aussi dans la gestion des talents au sein de l’entreprise publique.
« On veut cultiver nos talents en investissant lourdement dans la formation. L’objectif, c’est que nous ayons tous un référentiel commun et une compréhension partagée des enjeux et opportunités de notre marché. »
Surpasser le marché noir grâce à une offre concurrentielle
Un des défis de la SQDC est de se démarquer de la concurrence des marchés noirs, auxquels les consommateurs ont longtemps été habitués.
« Nos clients veulent que ce soit simple et efficace. Nous nous assurons d’avoir un équilibre qualité/prix supérieur à celui du marché noir. »
En plus des transactions simples et sécuritaires, la SQDC se positionne aussi avec une offre diversifiée et traçable pour le client.
« Nous avons un très grand choix, plus de 450 produits. Avec une offre majoritairement québécoise, on a de bons arguments pour les consommateurs et on voit que ceux-ci répondent présent. »
Enfin, Jacques Farcy a conclu en revenant sur les objectifs à long terme de la SQDC :
« Nous ne sommes pas parfaits, il reste beaucoup de chemin à faire. Aujourd’hui, nous voulons progresser dans l’écoute des consommateurs, notre capacité à nous démarquer en tant que commerce et le bien-être de nos équipes. »