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Ententes liant le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et les villes reconstituées : reconnaissance du rôle et des besoins de la métropole; adoption d'attitudes prometteuses de collaboration

Communiqué

Ententes liant le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et les villes reconstituées :
reconnaissance du rôle et des besoins de la métropole; adoption d'attitudes prometteuses de collaboration

Montréal, le jeudi 12 juin 2008 – La Chambre de commerce du Montréal métropolitain se réjouit de la conclusion de deux ententes importantes liant le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et les municipalités reconstituées de l'île de Montréal annoncées aujourd'hui. Pour la Chambre, ces accords officialisent la reconnaissance du rôle moteur de la métropole et des besoins particuliers qui découlent de ce statut et marquent l'adoption de nouvelles attitudes de collaboration pour le fonctionnement de l'agglomération montréalaise.

« Depuis longtemps, la Chambre souhaite que le rôle de Montréal comme métropole du Québec et comme moteur de son économie soit davantage apprécié et que les outils décisionnels propres à une métropole lui soient accessibles. Dans ce contexte, la reconnaissance formelle de Montréal comme métropole constitue un geste de forte portée symbolique, qui comporte aussi des implications bien concrètes. Ainsi, le gouvernement du Québec rend possible une plus grande autonomie pour la Ville de Montréal en lui accordant un pouvoir habilitant qui, tout en étant limité, offre à la Ville une capacité d'initiative passablement accrue », a déclaré la présidente et chef de la direction de la Chambre, Isabelle Hudon.

« Concrètement, le pouvoir habilitant confère à la Ville de Montréal la liberté d'occuper une variété de champs fiscaux à l'exception de ceux qui lui sont explicitement interdits. Il s'agit là d'un changement où Montréal peut choisir et même innover plutôt que d'être contrainte par le gouvernement du Québec à des options plus restreintes. Cette liberté accrue s'accompagne donc, pour les Montréalais, d'une responsabilité nouvelle : celle de débattre, entre nous, de la meilleure utilisation du pouvoir habilitant et des revenus que l'administration municipale pourra en tirer. Nous avons la conviction que les Montréalais sont prêts à participer à ces débats et nous nous attendons à ce que le maire de Montréal s'assure d'obtenir l'adhésion des citoyens à toute nouvelle initiative fiscale », a poursuivi Isabelle Hudon.

Parmi les autres éléments de l'entente spécifique conclue entre le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, la Chambre salue tout particulièrement les modifications apportées à la gouvernance de l'arrondissement Ville-Marie.

« Pour la Chambre, il est dans l'ordre logique des choses que le centre-ville, le cœur culturel et économique de la métropole, là où convergent quotidiennement un demi-million de travailleurs, d'étudiants, de touristes et de consommateurs, soit directement sous la responsabilité du maire de Montréal. C'est là que sont concentrés nombre de projets d'importance stratégique pour le développement de Montréal et de toute la région métropolitaine. Dans ce contexte, nous considérons qu'il est tout à fait conséquent que le maire de Montréal puisse, après 2009, mobiliser à la fois son équipe et les ressources de la ville-centre pour assurer la cohérence et la rapidité du développement du centre de la métropole », a souligné Isabelle Hudon.

La Chambre se réjouit enfin de la conclusion d'une entente liant la Ville de Montréal et les municipalités reconstituées de l'île de Montréal, avec l'espoir qu'elle marque la fin définitive des remises en question de la réorganisation municipale entreprise sur l'île de Montréal depuis bientôt dix ans.

« À l'occasion de la commission parlementaire sur le projet de loi 22, l'automne dernier, nous avions insisté sur le fait qu'on ne règle pas un problème d'attitudes en créant de nouvelles structures. Ce à quoi il fallait s'attaquer, c'était d'abord au climat de travail entre Montréal et les villes reconstituées. Dans cette optique, nous croyons que tous les partenaires de l'entente ont pris la bonne décision en priorisant l'identification de moyens, acceptables pour tous, pour faciliter le partage d'information et la transparence. En fin de compte, si cette entente apporte une satisfaction réelle à l'ensemble des parties et qu'elle contribue à l'émergence d'une attitude durable de collaboration, nous pourrons alors considérer la réorganisation municipale sur l'île de Montréal comme chose du passé et enfin nous concentrer sur la réalisation de nos ambitions », a conclu Isabelle Hudon.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte quelque 7 000 membres. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté des affaires de l'agglomération urbaine de Montréal et d'offrir une gamme intégrée de services spécialisés aux individus, aux commerçants et aux entreprises de toutes tailles de façon à les appuyer dans la réalisation de leur plein potentiel en matière d'innovation, de productivité et de compétitivité. La Chambre est le plus important organisme privé au Québec voué au développement économique.

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Source :
Sylvie Paquette
Coordonnatrice, Relations médias
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Tél. : (514) 871-4000, poste 4015
sylvie.paquette@ccmm.qc.ca

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