PTPGP : des conditions uniques pour percer de nouveaux marchés


L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), signé le 8 mars 2018, constitue une occasion de croissance pour nos entreprises. Dès son entrée en vigueur, nos exportateurs auront un accès préférentiel à un bloc commercial de 495 millions de consommateurs, notamment grâce à l’abolition des droits de douane sur la quasi-totalité des principales exportations de notre province. Dans ce contexte, la position du Japon en tant que marché de choix pour nos exportateurs est renforcée et nos liens commerciaux seront facilités par l’ouverture d’une nouvelle liaison aérienne directe entre Montréal et Tokyo.

Le PTPGP en quelques chiffres

Le PTPGP regroupe les 11 pays suivants : l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. On y retrouve donc deux partenaires commerciaux majeurs pour le Canada, soit le Japon et le Mexique.

Cette zone représente un PIB combiné de 13 500 milliards de dollars canadiens, soit 13,5 % du PIB mondial et regroupe des marchés matures et émergents. L’Asie connaîtra la plus grosse part de la croissance économique mondiale des prochaines décennies et représente une région à fort potentiel pour l’expansion de nos entreprises.

Collectivement, les pays du PTPGP sont le troisième partenaire commercial du Canada, selon Peter G. Hall, vice-président et économiste en chef d’EDC : en 2017, le flux des biens et des services échangés a atteint les 100 milliards de dollars[1].

Selon le bureau de l’économiste en chef, « les exportateurs canadiens devraient bénéficier d’économies tarifaires de 428 millions de dollars par année, la plus grande partie provenant des exportations vers le Japon (338 millions de dollars)[2] ».

Un accord porteur d’occasions d’affaires

Le PTPGP positionne le Canada comme l’un des seuls pays du G7 à avoir des accords de libre-échange en Amérique (ALENA), en Europe (AECG) et dans la région de l’Asie-Pacifique (PTPGP). C’est un contexte unique pour nos entreprises, car celles-ci ont besoin de développer de nouveaux marchés pour, d’une part, assurer leur croissance et leur compétitivité; et, d’autre part, limiter les risques en cas de crise économique ou advenant toute autre problématique liée à un pays. En outre, cet accord constitue un levier pour accroître l’intégration de nos entreprises aux chaînes de valeur mondiales.

Principaux avantages du PTPGP

  • Abolition des droits de douane sur les produits agricoles et agroalimentaires (porc, sirop et sucre d’érable, bleuets congelés, etc.); les produits industriels (métaux et minéraux, aérospatiale, machinerie industrielle, pièces d’automobiles, technologies de l’information et des communications); les produits forestiers et les produits du bois à valeur ajoutée (papier journal, papier sanitaire et domestique, etc.).
  • Réduction des barrières tarifaires. Les entreprises canadiennes importatrices auront un accès privilégié à des biens (ex. : pièces et composantes) et services à coûts moindres et seront plus concurrentielles à leur tour en ayant accès à un plus grand marché de fournisseurs.
  • Ouverture des marchés publics. Un avantage d’autant plus important pour les entreprises du secteur de la construction et des infrastructures puisque de nombreux gouvernements d’Asie prévoient une augmentation des dépenses afin de développer les infrastructures.

Un accès privilégié au marché japonais

Le Japon est un marché de choix pour nos entreprises :

  • 3e économie au monde
  • 7e partenaire commercial du Québec
  • 2e partenaire commercial du Québec en Asie, juste après la Chine

Le pays offre plus particulièrement des débouchés pour nos transformateurs agroalimentaires, puisqu’il est le troisième plus important marché d’exportation de produits agricoles et agroalimentaires canadiens. Il représente également un fort potentiel pour les entreprises en hautes technologies, créatives et innovantes, et plus particulièrement celles du secteur énergétique et des technologies vertes.

C’est dans cette perspective et afin de soutenir les entreprises dans leurs efforts d’internationalisation qu’Air Canada a décidé d’ouvrir une nouvelle ligne directe entre les deux métropoles internationales que sont Montréal et Tokyo. Désormais, la capitale du Japon est accessible toute l’année, en une douzaine d’heures environ, à raison de vols quotidiens en saison estivale haute et de trois vols par semaine en saison hivernale. Le premier vol inaugural s’est tenu le vendredi 1er juin 2018, accueillant à son bord la délégation de la mission économique au Japon dirigée par la mairesse de Montréal et organisée par nos experts en commerce international Acclr.

Apprenez-en davantage sur la nouvelle liaison aérienne Montréal-Tokyo :
» Consultez le communiqué de presse publié par Air Canada

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» Découvrez comment faire grâce aux conseils de nos experts


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